Mes spécialités

À travers cette page, vous aurez accès à l’ensemble des approches dont deux que j’ai élaborées (Hypnothérapie multiréférentielle ®, MAH®) ainsi que les autres outils dont je dispose, et qui me permettent de m’ajuster du mieux que je peux aux différents patients, sachant que l’ajustement, qui intègre l’alliance thérapeutique, est une caractéristique prédictive de « l’efficacité » thérapeutique.

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« Psys », comment s’y retrouver ?!

Dans cette partie, une présentation succincte des différents types de « psys », des titres et des statuts, selon, qui protègent ceux-ci.

LE PSYCHOLOGUE

« Sa mission fondamentale est de faire reconnaître et respecter la personne dans sa dimension psychique » (code de déontologie des Psychologues).

Le titre de Psychologue est protégé par des statuts (Loi n° 85-772 du 25 juillet 1985) et L’usurpation du titre de psychologue est punie des peines encourues par le délit d’usurpation de titre prévu par l’article 433-17 du code pénal. Le Psychologue a suivi des études de Psychologie d’un niveau BAC + 5 (DESS, DEA + stage, ou MASTER 2 professionnel). 

Ses champs d’interventions sont extrêmement larges : neuropsychologie, psychologie clinique, psychologie du travail, etc. Il peut intervenir auprès des enfants, adolescents et adultes. Il les écoute sans aucun jugement moral et les accompagne dans leurs souffrances psychiques, et participe, ce faisant, à « l’amoindrissement/résolution » de celles-ci. Il réalise également des bilans psychologiques, des diagnostics, peut faire passer différents types de tests (d’intelligence, de personnalité, d’aptitudes diverses,…) etc.

Le psychologue est psychothérapeute de droit, à condition que sa formation soit assortie d’au moins deux mois de stage (article 1er du décret n° 90-255 du 22 mars 1990) dans un établissement de service de santé privé ou public (article L. 6122-1 du code de la santé publique). 

Néanmoins, de droit, n’est pas pour autant synonyme de compétences, et pour que le psychologue fasse de la psychothérapie, il lui faudra se familiariser avec des approches psychothérapiques (thérapies comportementales et cognitives, hypnose très poussée, familiales, psychanalytiques, etc.). Cela est une question de conscience professionnelle et d’ éthique.

LE PSYCHIATRE

Il est un médecin, qui a fait une spécialisation de quatre ans en psychiatrie. Il s’occupe plus particulièrement des troubles psychiques sévères qu’il diagnostique (psychoses, dépressions sévères, troubles anxieux majeurs, troubles bipolaires, troubles autistiques, certaines addictions, certains TOC, etc.) et qui nécessitent en première intention une médicamentation, laquelle agit sur les symptômes, peu sur les conditions d’installation et de maintien des problèmes.

Plus démuni que le Psychologue pour les autres types de problèmes (addictions, troubles de personnalité, phobies, anxiété, confiance en soi, problèmes affectifs, souffrance au travail, etc.) , il lui arrive de se former (même s’il est psychothérapeute de droit, à l’instar du Psychologue) à des outils psychothérapiques, souvent, en France, encore aujourd’hui, d’inspiration psychanalytique.

De la même manière que pour le Psychologue, le titre de Psychothérapeute de droit, ne rime pas, loin s’en faut, avec compétence à conduire une psychothérapie.

LE PSYCHOTHERAPEUTE

Jusqu’en 2004, n’importe qui pouvait faire usage du titre de Psychothérapeute. Ainsi, ce vide juridique et réglementaire, laissait potentiellement libre cours à toutes sortes de pratiques, peu ou prou douteuses, et autres dérives sectaires, épinglées par la MIVILUDE (reiki, décodage biologique, etc.).

Du coup, des individus peu scrupuleux, avec des profils manipulateurs, pouvaient s’immiscer dans les fragilités narcissiques de certaines personnes, et ce faisant, les mettre sous leur dépendance par un jeu d’emprise mentale, et/ou les déstructurer davantage. D’autres, sans profil de cet ordre pour autant, pouvaient arriver au même résultat de déstructuration ou d’aggravation de l’état (physique, mental, émotionnel) des patients, par absence de formation de base solide. 

Le titre est désormais réglementé par la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 et son décret d’application n° 2012-695 du 7 mai 2012

Le tableau ci-dessous (lien vers site Légifrance) rend compte, outre leurs courants d’appartenances (TCC, psychanalyse, gestalt, etc.) des obligations, a minima, de formation pour les personnes désireuses d’avoir le titre de Psychothérapeute. A noter que les médecins, à la différence des psychiatres ne sont pas psychothérapeutes de droit.

Cliquez sur le tableau pour l’agrandir

Le Psychothérapeute aide le patient, de manière directive (structuration de l’entretien, questions, tâches, conseils, etc.) ou moins directive (le patient prend l’initiative de ce qu’il souhaite aborder et élabore autour de cela), autour de différentes problématiques ( affectives, phobiques, addictives, anxieuses, conjugales, sexuelles, psychosomatiques, etc. ) pour lesquelles celui-là n’arrive pas à trouver de solution seul, au moment de sa venue, afin qu’à terme, il en soit soulagé et/ou qu’il puisse gérer différemment les situations et autres fils de pensées qui y conduisaient naguère. 

NB : la réglementation n’oblige pas, à l’heure qu’il est, le psychothérapeute à avoir fait lui même une psychothérapie. Libre à chacun de s’assurer que son thérapeute, quel que soit son statut, en a fait une (voir onglet « mon parcours personnel »). 

LE PSYCHANALYSTE

Le titre n’est pas protégé par la loi. Le Psychanalyste appartient à une école de psychanalyse et s’enregistre dans un annuaire.  

Il peut être Psychologue, Psychiatre ou n’appartenir à aucun de ces deux corps. Il a, en principe, lui même entrepris une psychanalyse, suivie d’une analyse didactique (études théoriques, cures supervisées, etc.). 

La psychanalyse n’est pas « psychothérapique » en soi. Le postulat psychanalytique est que l’analyse apporte des connaissances sur soi et que ces dernières sont susceptibles d’entraîner des transformations : « la guérison vient de surcroît » (Freud, Lacan). En effet, à l’origine, elle est un procédé d’investigation des processus psychiques, qui autrement sont à peine accessibles, une méthode de traitement des troubles névrotiques ou psychotiques, qui se fonde sur cette investigation, une série de conceptions ayant trait au psychisme, acquises par ces moyens et qui fusionnent en une discipline nouvelle (Freud).

Bien sûr, afin de ne pas sombrer dans un certain simplisme, il conviendrait de développer un certain nombre notions propres à l’approche psychanalytique : se soigner, guérir, désirer…Se soigner, est-ce guérir ? Guérir sans se soigner ? Est-on guéri lorsque l’on désire ? Désire t-on parce que l’on guérit ? … 

Enfin, l’approche psychanalytique se fonde en particulier sur les associations libres (on dit ce qui nous passe par la tête), l’interprétation du discours au niveau inconscient (oublis, lapsus, actes manqués, etc.) et des rêves, dans un cadre de neutralité bienveillante (qui ne lui est pas spécifique). Elle permet en outre, une connaissance de soi et des autres.